Et voilà, un site de plus sur la toile ! Je vais essayer de ne pas faire trop sérieux, on a tout de suite l'air d'avoir la grosse tête avec ce genre de truc à son nom. Je ne suis pas un marchand, et encore moins un écrivain professionel : donc pas question de se mentir à soi-même ... ou à vous. Si je vous disais que j'ai écrit "l'événement polar de l'année", vous ne le croiriez pas... et vous auriez bien raison !
Google identifie le site. Bravo.
L'écrivain Christian Laborde, avec qui j'ai eu le plaisir de participer à un débat il y a quelques années, me demande si je suis en train d'écrire un nouveau roman. Je lui réponds que non, ce n'est pas le cas, c'est une année de paresse. Une année placée sous le signe du voyage, du bien-vivre et de la bonne chère. Bonnes tables, bons vins et bons cigares. Je ne sais plus qui a dit qu'il faut souffrir pour écrire. C'est clair, je n'ai pas envie de souffrir en ce moment.
Lisez les ouvrages de Christian Laborde. Lui, c'est un vrai. (écrivain, quoi !)
Voici quelques photos de Londres, lors du voyage qui m'a permis de bien visualiser les lieux pour l'histoire des hommes barbus. Cela s'appelle se documenter sérieusement, na.
Le prochain voyage est réservé, je pars en Inde du 19 janvier au 3 février 2012. Le décor de la prochaine histoire de Sherlock Holmes et Lestrade ?
Les rendez-vous littéraires de ce mois d'octobre :
- salon du livre d'Orthez, ce week-end, je serai sur le stand du Pau Sherlock Holmes dimanche,
- et samedi 15, repas So British, au Pau Hunt, en marge de la manifestation hippique "les étoiles de Pau, concours complet". C'est un nouveau rendez-vous organisé par la ville de Pau, avec le concours du cercle anglais et d'associations sympathisantes.
Dans tous les cas, tenue holmésienne de rigueur et stylo dans la poche pour les dédicaces. Le salon du livre d'Orthez, c'est du connu.
Le repas So british de la semaine suivante sera-t-il vraiment anglais ? Méfiance...
Petit souvenir des journées du livre d'Orthez : toujours convivial ! L'occasion, également, de rencontrer des amis : les "Noires de Pau", Pierre Seillant, l'ancien manager de l'Elan Béarnais qui cette année était l'invité d'honneur, ou encore André Cuyeu, avec "Ensemble pour la Paix", et quelques autres...
A l'occasion de la sortie du film "TINTIN : le secret de la Licorne", par Spielberg, "La République des Pyrénées" se souvient de mes premiers romans et m'invite à l'avant-première du film, sollicitant mon avis. Bigre ! Je ne me savais pas aussi important, tonnerre de Brest ! Merci à Eric Belly et Pyrénées Presses pour l'invitation et l'article de journal.
C'est vrai, à force de me dire holmésien, j'avais oublié que j'étais tintinophile !
Thierry Niogret : dans l'antre d'un
tintinophile
« Je me fixe des limites. La statuette à 300 euros,
je
n'achète pas. Il y a pire que moi ». Quoi qu'il en dise, Thierry Niogret, 52
ans, animateur sur France Bleu Béarn et auteur de polars, est un authentique
admirateur de Tintin et de son créateur Hergé. Un vrai de vrai, un
tintinophile, quoi. Son premier album, c'est son père qui lui a offert « à
l'âge de 7 ou 8 ans ». « J'ai choisi Tintin au pays de l'or noir à cause de la
jeep rouge en couverture », se souvient-il. « Après, j'ai enquillé les albums,
les éditions. J'ai acheté les rééditions de fac-similé. Je fais partie des fous
qui vont comparer les 3 versions existantes de « L'or noir ». En 1973, son
père, toujours, lui offre le premier livre écrit à propos du créateur de Tintin
(entretiens avec Hergé par Numa Sadoul). L'année suivante, à 15 ans, il va même
jusqu'à envoyer un courrier à l'auteur belge : « Je lui ai posé une
cinquantaine de questions. Il m'a renvoyé un dessin dédicacé ». « L'oeuvre »
originale trône fièrement sur l'étagère de l'animateur, à côté de diverses
figurines évoquant les aventures du reporter globe-trotter, et de tous les
albums et ouvrages références sur Hergé ou Tintin.
Clin d'oeil du destin, dans le cadre de son
travail,
l'animateur fait la connaissance de Joël Azara, un des dessinateurs assistants
d'Hergé. Et de sa compagne, coloriste des albums de Tintin. C'est ainsi qu'il
recueille des anecdotes très prisées par les tintinophiles : « Hergé n'aimait
pas le mauve. Il n'y en a jamais dans ses albums sauf sur le pull du capitaine
Haddock ». Ou : « Elle m'a raconté les après-midi où Edgar-P. Jacobs (Blake et
Mortimer) et Jacques Martin (Alix) venaient prendre le thé.
Aujourd'hui Thierry Niogret est toujours aussi
passionné, mais « pas de la même façon qu'à l'âge de 10 ans ». Plus que le
héros Tintin, « assez léger », c'est le « créateur » Hergé qu'il apprécie
par-dessus tout : « Je vois le côté précurseur. Il était en avance. Il a tout
fait exploser en inventant des codes, en créant un monde où les méchants ne
sont pas toujours ceux qu'on croit, mais avec réalisme. Avant lui, personne ne
dessinait une voiture qui ressemblait à une voiture. Pour moi, Hergé a apporté
de la crédibilité à la BD ».
Son album préféré ? ««L'affaire Tournesol », une
formidable histoire d'espionnage, mais aussi « Les bijoux de la Castafiore »,
l'album le plus abouti ».
Celui qui l'a fait le plus rêver : « « Le trésor de
Rackham le Rouge », c'était l'aventure, la mer, le côté « Île au trésor » de
Stevenson ». Comment vit-il le « revival » lié à la sortie du film de Spielberg
? « Toute une génération d'enfants va découvrir Tintin, se réjouit-il. Je me
demande d'ailleurs comment ils vont le percevoir. Il n'a pas d'ordinateur, pas
de téléphone portable...»
Quoi qu'il arrive, Thierry Niogret restera
tintinophile. Tout comme le héros de ses deux polars (« Ondes mortelles » et «
Des astres et des ondes »), un détective tintinophile qui résout les énigmes à
partir des albums d'Hergé. Son nom : Milou Dupond. Avec un D. l
Quelques dates pour d'éventuelles rencontres entre nous...
- du 25 au 27 novembre : PAU FETE LE LIVRE : je serai présent sur le stand du "Pau Sherlock Holmes", avec mon éditeur LE PATIENT RESIDANT.
- samedi 10 décembre de 15 à 18 heures : séance de signatures à la FNAC de Pau, avec François Pardeilhan ("la jeunesse de Sherlock Holmes à Pau") et Sophie Bellocq-Poulonis ("In Memoriam")
- samedi 10 décembre de 20 heures jusqu'à... plus soif : animation au Chai gisèle Bordenave de Monein, dans le cadre de la journée organisée par les producteurs de Jurançon.
L'écriture sera-t-elle toujours lisible après une telle soirée ? Wait and see...
http://www.vin-sudouest.com/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1
Pour ceux qui n'ont pas la chance de vivre à Pau, voici les photos du funiculaire, là où se situe la dernière scène de mon premier roman "Des astres et des ondes".
C'est que je me documente, qu'est-ce que vous croyez ? J'ai descendu et remonté les chemins en courant derrière la cabine, comme dans l'histoire, sous les yeux stupéfaits de spectateurs qui ont failli appeler l'hôpital...
Salon du livre de Pau : quelques images très sérieuses. On ne plaisante pas avec un sujet tel que Sherlock Holmes...
Mon prochain roman pourrait s'appeler SHERLOCK HOLMES ET LE SECRET DU DIAMANT HINDOU. Toujours édité par le Patient Résidant, il ne s'agirait plus de meurtres rituels mais tout partirait du vol du Koh-I-Noor, le fameux diamant que l'inde réclame toujours à la Grande Bretagne... et qui fait partie depuis le 19ème siècle des diamants de la couronne de Sa Majesté.
Voilà qui devrait me permettre d'exploiter mon voyage en Inde, en janvier prochain. Ecrire 200 pages à la manière de Conan Doyle ne me tente toujours pas, la copie, l'imitation, je trouve ça amusant sur 20 pages mais pas plus. Donc la formule suivante me permettrait de m'amuser un peu tout en faisant véritablement un travail d'auteur :
- première partie : écrite à la troisième personne, le récit du vol, à Londres.
- deuxième partie : Lestrade part chercher le diamant en Inde, ce sont des extraits de son carnet que le lecteur a sous les yeux.
- troisième partie : rédigée par Watson, Sherlock Holmes, depuis Baker Street, résoud
l'affaire et retrouve le diamant.
Ces éléments, je les avait en tête depuis un petit moment. Je viens de résoudre le principal problème : COMMENT Holmes peut-il résoudre l'affaire sans se rendre en Inde ?
Bon, alors... ya plus qu'à...
Parution prévue pour le prochain salon du livre de Pau, en novembre 2012.
Au travail. La légende suivante s'intégrerait très bien dans ma prochaine histoire....
Présentation:
Le Koh-i Nor ou Kuh-e Nûr (en
persan : کوهنور,
"montagne de lumière") est un diamant actuellement monté sur la
couronne de la famille royale britannique, exposée avec les joyaux de la
Couronne britannique à la tour de Londres. Il a une masse de 108 carats.
Histoire:
La mention du diamant se
trouve dans le Babur Nama, la chronique de la vie de Bâbur qui le signale en
possession du râja de Mâlvâ en Inde. Il passe ensuite dans les mains des
empereurs moghols de 1526 à 1739. Il est alors monté sur le Trône du Paon. Il
ne prend cependant son nom actuel que lorsqu'il passe aux mains de Nâdir Shâh
de Perse après qu'il eût pillé Delhi en 1739. Après l'assassinat de ce dernier,
on le retrouve, en 1747, en possession d'Ahmad Shâh d'Afghanistan. Le diamant
est cédé au râja sikh Ranjît Singh par Shâh Shûjâ pour le remercier de son
hospitalité durant sa fuite en 1814, mais les Britanniques le confisquent en
1849 à Dhulîp Singh, son fils, dernier souverain sikh, alors âgé de 11 ans
lorsqu'ils s'emparent de son État et de tous ses biens. Le diamant est
présenté, le 3 juillet 1850, à la Reine Victoria, pour le 250e anniversaire de
la Compagnie anglaise des Indes orientales. En 1852, sous la supervision du
prince consort Albert, il est taillé, passant de 186 à sa masse actuelle de 108
carats pour améliorer sa brillance, puis est monté sur une tiare avec plus de
deux mille autres diamants. En 1936, la pierre est installée sur la couronne de
la nouvelle reine Elisabeth, l'épouse du roi George VI. Les gouvernements de
l'Inde demandent régulièrement au gouvernement et à la couronne britanniques le
retour de la pierre, revendiquant la propriété légitime. À ce jour, en 2007,
cette demande n'a pas été satisfaite.
La Malédiction:
Elle prend vie au XIIéme
siècle, un homme tente de voler dans un temple bouddhiste un diamant qui orne
le troisième oeil du dieu indou Shiva (seigneur du sommeil); on aurait retrouvé
l'homme foudroyé au pied du dieu. Selon la légende, pour se venger, Shiva lance
alors la terrible malédiction: "Tout homme qui tentera de posséder cette
pierre sacrée, sera condamné a mort par ma volonté, seuls les dieux et les
femmes pourront le toucher". Le Koh-i-nor tombe entre les main du roi de
Perse qui fût assassiné sauvagement par ses capitaines. Puis, dix souverains
périssent les uns après les autres dans des conditions abominables. En 1849, la
Compagnie des Indes récupère le diamant pour l'offrir à la reine d'Angleterre
Victoria, on pense alors que la malédiction va s'abattre sur la couronne
britannique. Dans son testament, avant sa mort, la reine, qui croyait à ce
genre de malédictions, écrivit que le diamant sera toujours porté par la
couronne d'Angleterre mais jamais par des hommes. Ceci fût suivi à la lettre
par ses successeurs: Edouard XII, Georges V, Edouard XIII et Georges VI qui ne porteront
jamais ce diamant. Il réapparaît sur la couronne britannique le 2 juin 1953
lors du sacre de la reine Elisabeth II. Aujourd'hui, les héritiers ne sont que
des hommes: oseront-ils défier la malédiction du diamant?
Le départ est pour demain.
Départ de Pau, via Roissy, première escale Abou Dhabi... puis New Delhi...
A bientôt !
De retour après 2 semaines de découvertes diverses...
WOW
...
L'Inde, on n'en sort pas indemne... Un pays de plus d'un milliard d'habitants, le plus pauvre du monde, qui fait réfléchir, qui renvoie à soi-même...
Quelques impressions fortes en bref... La beauté de certains sites, des temples, des palais, des monuments, des hôtels de charme où nous étions logés, de la joaillierie, des tapisseries, miniatures, tapis, tissus... et la magie du Taj Mahal...
La pauvreté, la crasse, le désordre des villes, le réseau routier abominable où l'on tente follement le 40 km/heure, l'eau chaude qui fonctionne parfois, l'eau froide qu'il ne faut pas boire, l'électricité aléatoire, la monnaie impossible à récupérer...
La nourriture agréable (mais peu variée), la population accueillante qui, dans les villages, est fière de vous dire bonjour, les sourires des enfants dont le jeu principal semble être de crier avec enthousiasme "hello" ou "bye bye" à l'autobus, les gens qui vous demandent à être pris en photo et demandent à se voir après, puis vous remercient... le souvenir d'un safari en pleine nuit, pour aller voir les léopards, et où on a fièrement aperçu 2 lapins...
Pour le moment, trop de souvenirs se bousculent... Je mettrai des photos dans quelques jours. Pour la partie "écriture", on va se donner le temps...
Petite sélection de quelques vues, tout à fait arbitraires.
Il est 8h30, le matin, nous sommes déjà dans le bus, en plein désert, il n'y a personne, sauf une hutte très anodine... Cette petite fille en sort en courant très, très vite, juste pour venir saluer le bus qui passe. Voilà, pour moi, c'est ça, l'Inde.
Allez, encore quelques unes pour le plaisir...
Ce matin, je me suis payé le luxe d'un plaisir rare... interviewer mon vieux maître en radio. L'émission n'est plus écoutable sur le net aujourd'hui mais il reste quelques photos souvenir.
Aujourd'hui, je vais répondre à ceux qui, régulièrement, me posent des questions sur la façon de construire un roman.
COMMENT PROCEDEZ-VOUS ?
Il n'y a pas de remède miracle pour écrire, chacun a sa méthode et si certaines se ressemblent, toutes se valent... Le principal c'est de trouver celle qui vous convient.
Pour Nestor Burma, Léo Malet commençait sans aucun plan et se laissait porter par l'écriture. Dans mon cas, pour le style "whodunit" (qui l'a fait) ou roman jeu, au cours duquel le lecteur cherche le coupable avec l'enquêteur, la façon la plus classique est de commencer par la fin.
Donc je commence toujours par Qui ? Pourquoi ? Puis comment ? et ce n'est qu'après que je cherche l'intrigue et les personnages.
Mais écrire un roman, c'est beaucoup plus contraignant que des nouvelles, des poêmes ou tout texte court : vous vous embarquez pour plusieurs mois de travail et la grande difficulté, c'est de garder la concentration en sachant que vous devez être disponible pour la vraie vie... Ah, se retirer pendant quelques mois... (soupir...)
COMMENT VIENNENT LES IDEES ?
Dans mon cas, tout part toujours d'un lieu : l'Inde, pour le travail que je viens de commencer , Londres pour le précédent, la radio et le Béarn pour mes premiers ouvrages... Mais c'est toujours, dans mon cas, un lieu ou un environnement que j'ai envie d'explorer. Après, on peut dire que je ne fais "qu'habiller" le lieu avec une histoire...
LA REALITE HISTORIQUE EST -ELLE IMPORTANTE ?
Pour un Sherlock Holmes, il faut un minimum de recherches : ainsi j'ai situé "les hommes barbus" en 1888 à cause de Jack l'Eventreur, pour "le diamant hindou" j'ai choisi 1897 à cause du jubilé de la reine. Après plusieurs tâtonnements, j'ai trouvé que cette année-là, la Reine Victoria célébrait ses 60 ans de règne en recevant de nombreux souverains étrangers... et hindous !
Hop, voilà le contexte !
Maintenant, il va falloir penser à quelques impératifs : ne pas oublier quà cette époque, Victoria se déplaçait en fauteuil roulant, trouver un itinéraire entre Londres et Bombay, un fort, en Inde, pour accueillir quelques scènes d'action (ce sera Jodpur, que j'ai visité), calculer les distances en miles, estimer le nombre de jours pour la traversée en bateau, vérifier quel type était en circualtion à l'époque (voile ou vapeur) trouver un plan de la Tour de Londres où se déroule le premier chapitre, etc.
Le lecteur doit avoir l'impression d'un minimum de réalité, sinon il ne "marche" pas.
Mais tout cela a aussi ses limites car nous sommes dans le cadre du roman où l'imagination a aussi toute sa place, et puis, comme disait Alexandre Dumas, "on a le droit de violer l'histoire, si c'est pour lui faire de beaux enfants" !
Ci-dessus : LA FORTERESSE DE JODPUR : un cadre intéressant, avec ce qu'il faut de remparts, d'escaliers, de souterrains...
Et voilà, c'est parti pour le premier chapitre de "SHERLOCK HOLMES ET LE MYSTERE DU DIAMANT HINDOU" : voici les premières lignes, non définitives...
Trois paires de pieds glissaient sur les pavés luisants grâce à trois paires de jambes. D’un pas ferme et assuré, la démarche un peu mécanique, les trois silhouettes progressaient à travers la nuit londonienne.
Au-dessus des trois paires de jambes, trois troncs, trois têtes et trois paires de bras formaient un ensemble un peu insolite. C’était la conséquence de vêtements aux formes amples qu’aucun tailleur londonien n’aurait revendiqué. Pour accentuer l’aspect étrange de leur accoutrement, les trois silhouettes, tout de noir vêtues, étaient affublées d’une sorte de turban, sombre lui aussi, tandis que les visages étaient cachés par un masque souple complétant l’accoutrement. Qui aurait rencontré ces mystérieuses formes humaines aurait eu toutes les raisons de prendre ses jambes à son cou. Mais il n’y avait personne, personne dans la nuit fantomatique et silencieuse.
Toujours sans hâte, les trois marcheurs longèrent quelques instants la Tamise, tache luisante et odorante, avant de s’engager sur Tower Bridge dont les tours se détachaient au milieu des brumes. Sans hésiter, ils s’engagèrent sur la large passerelle déserte et ils en atteignaient presque la moitié lorsqu’un murmure les alerta. Sans se concerter, les trois hommes enjambèrent le parapet et, se maintenant en équilibre par la force des bras, se dissimulèrent derrière l’arche.
à suivre...
Ci-dessus : quelques illustrations pour les 4 premiers chapitres :
- la Tour de Londres
- l'hôtel Claridge
- le jubilé de diamant de la reine Victoria, en 1897
- les indiens arrivent à Londres pour l'événement...
à suivre
Voici quatre nouveaux clichés pour les premiers chapitres :
- L'inspecteur Gregson, à droite, dans l'oeuvre de Conan Doyle
- New Scotland Yard en 1897
- pour visualiser l'attaque de la Tour de Londres, premier chapitre
- l'entreprise Chubb and son Ldt, qui fabriqua le coffre-fort pour le Koh-I-Noor...
à suivre
Et encore cinq illustrations pour le chapitre 5 :
- la reine Victoria, en 1897, tableau peint à l'occasion du jubilé
- les charmants paysages du Devonshire
- la petite ville de Bideford, où se situe intégralement l'action du chapitre 5
- la gare de Bideford à la fin du dix-neuvième siècle. C'est là que débarque Gregson pour son enquête. Retrouvera-t-il le Koh-I-Noor dans cette petite cité balnéaire ?
à suivre
La première partie de SHERLOCK HOLMES ET LE MYSTERE DU DIAMANT HINDOU est terminée. La rédaction a été étrangement rapide? Le tiers est couché sur le papier... mais une semaine de vacances, ça aide bien...
Maintenant, accoucher de la suite va être plus long.
Pour l'instant, place aux corrections, changements de mots, une petite coupe par-ci, un petit ajout par-là...
Pour complèter ce making-of, voici encore 4 illustrations se rapportant aux 6 premiers champitres
- les yeomen de la Tour de Londres
- un coffre-fort du XIX ème siècle
- le véritable Sardar Singh, maharaja de Jodhpur, à l'époque de notre histoire
- l'intérieur de l'hôtel Claridge.
Vous savez que si vous êtes aussi bigleux que moi, il suffit de cliquer sur les photos, et le monde s'agrandit ! Etonnant, non ?
Encore une semaine de vacances qui me permet de m'immerger dans l'histoire du diamant hindou !
La première partie a été entièrement relue, vérifiée et corrigée : merci Nounours !
J'ai abordé comme prévu la deuxième partie : une douzaine de pages nouvelles au total, sur 40 à faire. On avance. Gregson est parti de Londres pour rejoindre Bombay et tenter de retrouver le joyau... suivez son itinéraire avec les documents ci-dessous.
- le trajet Londres-Bombay, en 1897 le canal de Suez est ouvert, ce qui simplifie les voyages, raccourcit les distances... et m'évite aussi quelques pages qui auraient été fastidieuses.
- Bombay-Jodhpur : un trajet à cheval, puis à dos de chameau, car il y a un désert au sud de Jodhpur (je le sais, je l'ai vu, eheh)
Où se trouve notre héros, l'inspecteur Gregson, en ce moment ?
Il est là, quelque part dans la forêt indienne, progressant vers Jodhpur avec plus ou moins de bonheur...
- un sâdhu, en plein forêt : sorte d'ermite itinérant, apôtre de la non-violence
- au choix : la pharmacie à serpents, le sorcier local, le fakir ou sos-médecins selon votre imagination
à suivre
Pour l'inspecteur Gregson...
l'aventure continue...
... dans le désert du Thar... pages 105 à 110
toujours à suivre...
Et voilà ! Page 120 de notre histoire : Gregson arrive à la forteresse de Jodhpur, chez le maharaja... Va-t-il y découvrir le Koh-I-Noor ou se jeter tête baissée dans un piège ?
Suivez-le aujourd'hui encore sur les lieux de cette aventure, tels que je les ai découverts il y a quelques mois... facile de faire galoper son imagination, non ?
à suivre...
mais la fin est proche...
La deuxième partie est terminée.
En relisant ce qui précède, je vois que le 16 décembre, j'annonçais une nouvelle aventure de l'inspecteur Lestrade (comme dans "les hommes barbus").
C'est marrant comme les choses évoluent... Pour bien marquer la rupture avec ce qui précède, j'ai commencé une aventure de l'inspecteur Gregson, l'autre détective holmésien !
La deuxième partie est donc achevée, les statistiques de word annoncent : 126 pages, 40 264 mots, 202 359 signes... tout cela est un peu abstrait...
126 pages format 21X29,7, cela se traduit environ par 200 pages +/- chez "Le patient Résident", la mise en page étant radicalement différente.
Vient le moment des doutes, avant d'aborder la troisième partie : cette seconde partie a été très difficile à écrire, à la première personne, selon le mode "carnet de voyage", dans un style qui n'est pas le mien habituellement... mais c'était bien le but : faire autre chose !
Le travail de relecture commence, merci Nounours qui prend le relais : il faut chasser les fautes d'orthographe, d'abord, les maladresses de style toujours possibles... travail ingrat, dans l'ombre, qui nécessite un investissement total de celui qui s'y colle et de solides connaissances générales.
Ensuite débutera la part de mes précieux pré-lecteurs : François, mon éditeur, les fidèles Bernard et Gilles qui ne me passent rien... et qui me permettront de rectifier le tir, parfois, lorsque le besoin s'en fait sentir, s'il y a incohérence ou oubli.
Je salue également les amis qui ont fait le voyage en Inde avec moi, dont j'ai parfois perdu les coordonnées mais qui viennent prendre des nouvelles sur ce site : NAMASTE.
Nouveauté du trimestre chez mon éditeur : il s'agit de la "Jeunesse de Sherlock Holmes à Pau", deuxième opus, soit "PRELUDE VOLUME 2".
Une lecture indispensable pour tout holmésien qui se respecte (et en particulier pour ceux qui ont lu l'opus précédent).
Troisième partie : les deux premiers chapitres sont achevés, nous en sommes à présent page 150. L'action se situe à présent à Baker Street, où nous retrouvons Holmes et Watson...
Les éditions du Patient Résidant ont un stand au salon du livre international de Saint Malo ETONNANTS VOYAGEURS ce week-end.
Bien sûr, le stand n'est pas grand... mais le salon est international !